(A LIRE) Si l’on ne sait pas écrire, apprendre au moins à bien parler (Coin du coach décembre)

Si l’on ne sait pas écrire, apprendre au moins à bien parler

L’ingénieur que nous sommes vous et moi, possède de multiples talents, c’est reconnu. 

Mais cet ingénieur a surtout a appris à mobiliser son intelligence sur la conception de produits de tous ordres, le calcul et la résolution de problèmes d’ordre techniques. Il court le danger de devenir un « monsieur système ». 

Certains savent manier l’écriture avec clarté, précision du vocabulaire, élégance et concision, induction pour action positive. Ils n’ont pas besoin d’un assistant IA.

D’autres à l’aise dans les chiffres, moins dans ce qu’ils écrivent, font davantage confiance à la parole qu’ils ont appris à dominer par leur savoir-être pour être écoutés et suivis. 

Davantage que l’écrit, la parole révèle notre personnalité, puisque nous sommes observés en direct.

On n’a jamais fini de s’améliorer dans le savoir-être et le savoir-faire.

Aussi attachons-nous à perfectionner notre relationnel dans :

Paroles et attitudes face à autrui.

Des repères précis sont utiles pour sortir par le haut d’une rencontre professionnelle ou privée, qu’elle soit simple ou délicate. Ce peut être pour régler une situation conflictuelle, négocier un compromis, ou encore pour enrichir un évènement heureux, consolider une amitié.

Avant d’entrer dans la rencontre :

• Se préparer au face à face pour s’y engager avec ses meilleures ressources émotionnelles. 

Pour cela prendre le temps de mobiliser « le bon état interne issu de soi » adapté à la situation, c’est-à-dire des ressources personnelles aidantes. (*)

• Empathie et confiance en soi font partie du mix état interne approprié à la situation.
• Repères personnels d’assertivité : les installer dans sa tête.
• Attentes, besoins et critères d’autrui : les identifier le mieux possible pour assimiler ce qui est important pour le partenaire ou le groupe. Les prendre en compte, l’évoquer au bon moment, cela va sécuriser l’entretien.
• Respirer en conscience pour apaiser le corps, activer le centrage et son ancrage au sol.
• Ouvrir le lien avec autrui, dans le temps et dans l’espace. Y mettre du cœur.
• Installer un désir de justice et de bien commun, une croyance dans le résultat heureux à venir. Situer l’évènement et sa valeur dans son propre chemin de vie.

En présence, dans l’espace de parole 

• Activer « l’état interne ressource » choisi et ancré dans la préparation. (*)
• Respirer sous contrôle, le souffle circulant dans le ventre.
• Exprimer son ressenti authentique au fil de l’échange, qui évite de faire monter le niveau de tension.
• Parler à partir d’autrui, car perdre le contact démolit ce que l’on exprime. Contrôler la justesse de ses réactions et paroles.
• Accepter la différence dans la perception d’autrui. Valoriser la conscience des enjeux et les points d’accord trouvés. 
• Chercher une conclusion acceptable pour les parties engagées, même si ce n’est qu’une étape. Soutenir la motivation sur le lien créé ou renforcé.

(*) Ceux qui ont travaillé sérieusement la PNL savent de quoi je parle

La confiance a sa place dans ma tête, comme la bougie posée pour éclairer la moquette.

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