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(NEWS CGE) QUEL RÔLE DES GRANDES ÉCOLES POUR UNE PLUS GRANDE MIXITÉ DES FORMATIONS ?

Information générale

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11/04/2022


N°135 avril 2022



Remise des prix du Concours Générations Égalité 2021-22 sur le thème “Les métiers ont-ils un genre ?” ! 

en partenariat avec le BNEI - Bureau National des Elèves Ingénieurs et le BNEM - Bureau National des Étudiants en école de Management et les entreprises qui ont remis les différents prix : Groupe Casino, Colas, Suez et Orange.

Ce concours a pour objectif de sensibiliser les étudiants et étudiantes, acteurs du monde de demain, aux sujets de l’égalité femmes-hommes, comme l’a rappelé Vincenzo Vinzi, président de la commission Diversité de la CGE « Ensemble nous avons les moyens et la responsabilité de transformer les consciences et les représentations dans le monde du travail afin de devenir tous ensemble des acteurs de l’égalité. Il n’y a qu’un seul genre de métiers qui vaille : celui pour lequel on a envie de se lever le matin. »

Félicitations aux 4 équipes lauréates ! 


QUEL RÔLE DES GRANDES ÉCOLES POUR UNE PLUS GRANDE MIXITÉ DES FORMATIONS ?

La mixité des métiers : un objectif encore lointain…

Alors que femmes et hommes en France sont aujourd’hui à parts quasiment égales dans la population active, peu de métiers sont mixtes : seuls 18 % des salariés exercent un métier présentant une répartition femmes-hommes équilibrée (située entre 40 et 60%). En 2020, 70 % des femmes exercent des métiers « féminisés » (c’est-à-dire dans lesquels on trouve au moins 65 % de femmes). 

Sabrina Tanquerel, professeur assistant en GRH et développement personnel de l’EM Normandie

La « genrisation » des filières et des métiers est difficile à combattre. Parmi les freins les plus puissants : les biais cognitifs inconscients !

Des filières, des métiers, des postes toujours aussi « genrés ». En 2022, les femmes et les hommes ne se répartissent toujours pas de manière équitable le marché du travail. Certes, les écoles de commerce frisent désormais la parité, mais les choix de spécialités dessinent toujours un déséquilibre économique. Comment agir ? Au Département Talent & Career de NEOMA, on essaie de prendre le mal à la racine.

Isabelle Chevalier, directrice du Talent & Carrière de NEOMA Business School

On ne naît pas femme ingénieur… mais on le deviendra !

 Les métiers ont-ils un genre ? 

Non bien entendu ; nos valeurs universalistes, la Déclaration Universelle de 1948 sont ici pour nous le rappeler, de même la charte de l’O.I.T : « L’objectif principal de l’OIT est de promouvoir l’accès des hommes et des femmes à un travail décent et productif dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité humaine » .

Edouard Steinthal, Responsable Career Center Pole Léonard de Vinci

Mixité dans les formations d’ingénieur.es, aller au-delà des chiffres – Témoignage de l’INSA Lyon

39 % femmes en formation à l’INSA Lyon : un pourcentage au-delà de la moyenne nationale des écoles d’ingénieur.es toutes spécialités confondues. Que nous apprend ce chiffre et surtout comment passer de la mixité à l’égalité réelle ? 

Clémence Abry-Duran, chargée de mission égalité de genre de l’Institut Gaston Berger de l’INSA Lyon

Ecoles et entreprises : 5 bonnes pratiques pour agir en faveur de la mixité des métiers

D’après une étude du Centre d’Information et Document Jeunesse (CIDJ) publiée en 2018, seuls 17% des métiers sont mixtes (lorsque les proportions d’hommes et de femmes représentent chacune entre 40 et 60% des effectifs). Pourquoi les femmes travaillent-elles toujours davantage dans les ressources humaines ou la communication par exemple, tandis que les hommes sont encore largement majoritaires dans l’informatique ou la finance ?

Mélanie Dugué et André Sobczak d'Audencia

Mixité des filières : quels enjeux et comment faire ? Le chemin de l’ESSEC

Les stéréotypes de genre associés aux secteurs ou fonctions influent sur les choix de carrière, mais aussi sur les recrutements des employeurs. Les filles continuent de choisir en majorité des filières dites « féminines », limitant leur éventail de possibles ce qui contribue au maintien d’inégalités professionnelles. Même si le sujet doit être traité bien avant l’entrée dans le supérieur et appréhendé plus largement, une politique active de promotion de la mixité des métiers permet aux établissements du supérieur d’avancer.

Viviane de Beaufort, directrice du Centre Européen de Droit et d’Économie ESSEC





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