La science est-elle toujours considérée comme elle le devrait ?
LE CONSTAT EST SANS APPEL : L’ESPACE MÉDIATIQUE ET POLITIQUE SE VIDENT DES INGÉNIEURS ET SCIENTIFIQUES QUI REPRÉSENTENT EN FRANCE POURTANT PLUS D’UN MILLION DE PERSONNES EN ACTIVITÉ.
Si certains se félicitent de l’ouverture de nombreux nouveaux horizons à nos jeunes, est-ce pour autant nécessaire de délaisser et de désacraliser ce qui fait la fierté internationale de notre pays depuis des siècles ?
Autant de questions abordées dans le Livre Blanc IESF (voir ici) mêlant propositions et de recommandations à usage des décideurs et des candidats aux prochaines élections.
Fin 2020, plusieurs présidents d’associations d’Alumni de Grandes Ecoles d’ingénieurs signaient une lettre commune (*voir liste des signataires). En effet, la même année, Times Higher Education et la société de conseil Emerging, publiait une étude dans laquelle nous apprenions que la France progressait fortement dans le classement des pays dont les étudiants sont les plus recherchés dans le monde entier.
A cette occasion, les signataires rappelaient avec justesse que cette excellence était le résultat d’un modèle qui avait fait ses preuves au fils des années.
Parfois perçus comme excluant et trop élitiste, le modèle des Grandes Écoles et son intransigeance sont pourtant internationalement enviés et reconnus.
La lettre était aussi l’occasion de rappeler que ces ingénieurs et scientifiques sont ceux qui façonnent et facilitent le quotidien et l’avenir de nos concitoyens. Le papier s’achevait sur un appel à considérer les matières scientifiques non-plus comme une option, référence directe à la réforme du baccalauréat, mais comme une nécessité aux vues de l’évolution de notre monde et du besoin croissant d’ingénieurs.

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