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(A LIRE) Une histoire de nombril (Coin du coach février 2024)

Pour réfléchir

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29/01/2024

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Une histoire de nombril

 

 

Chacun sait qu’il a au centre de son anatomie une sorte de tuyau cicatrisé, plus ou moins bien coupé à l’époque par l’accoucheuse de sa mère. 

Eh oui, c’est la trace mémorielle biologique de notre naissance : ce moment vertigineux de la séparation physique d’avec le corps protecteur et nourricier de celle qui nous a abrité dans son ventre grossissant durant 9 mois. L’évènement marque la fin de notre croissance intra-utérine formant un être humain nouveau, capable de « prendre l’air », de devenir bientôt autonome. 

Merci nombril de nous le rappeler ! Pourtant notre inconscient, lui, n’a rien oublié de l’épisode fondateur.

Le nombril est situé au centre du corps sur le ventre : c’est le lieu du système digestif, du deuxième cerveau, le centre de gravité du corps. Là se situe le « hara » énergétique, rayonnant de sa force propre dans les vortex du chakra 3 à la couleur orangée disent les voyants. Les représentations du Bouddha avec son gros ventre, veulent le signifier.

« Être celui qui ne fait que regarder son nombril »,est une expression qui désigne quelqu’un de très polarisé sur lui-même, ses affects et émotions, son ressenti et ses besoins, qui ne s’occupe guère de ce que vivent les autres. 

Cette personne, qui généralement se trouve intéressante, prend le plus grand soin à choisir ce qui lui convient, et tant pis si autrui en subit des frustrations. On dira qu’elle est égocentrique.

Il y a dans notre être biologique un certain nombre de « parties vivantes ». Chacune a sa fonction dans le corps. Nous allons leur demander si elles ont « leur mot à dire » dans la conscience de soi. Et pour cela, de s’adresser au nombrilpour voir ce qui leur importe :

La tête et son cerveau gauche dit gravement : 

« C’est moi qui dirige dans l’être humain, car je pense, je raisonne, je fais des choix ».

Nombril : « Sans le ventre qui me porte, tu n’aurais pas connaissance des besoins corporels. Il y aurait grand risque de voir surgir des contraintes ou des déséquilibres pouvant affecter la santé du corps. »

La poitrine donne maintenant son point de vue : 

« Moi je suis très importante, je permets la vie puisque je respire, j’oxygène le sang. De plus c’est moi qu’on admire en premier… »

Nombril : « Pas de vanité mal placée s’il te plait, tu dois comprendre que le ventre est le premier nourricier. N’est-ce pas lui qui transforme les aliments qui entretiennent la vie ?».

Le cœur affectif élève la voix : 

« Vous pouvez parler de métabolisme, si l’on n’a pas de sentiments pour soi-même et pour les autres, on n’est que des robots vivants, on est comme morts. Comprenez que c’est moi le grand animateur du vivant ».

Nombril : Basta ! Tu es soumis à tes agressions émotionnelles qui ont des hauts et des bas ! A chaque instant tu peux perdre pied, croire que tu n’es pas bien aimé. Moi je suis la force et l’équilibre du hara ! »

Le sexe attendait son tour pour s’exprimer : 

« Il est temps de vous rappeler que la libido dirige les êtres humains ! Freud l’a bien compris, même si Jung n’était pas d’accord avec lui sur ce point. Vous le savez bien, c’est moi qui soulève le plaisir des sens le plus intense. La vie ne peut pas s’en passer, d’ailleurs elle n’existerait pas sans moi ! »

Nombril : « Holà mon cher, tu es bien intéressant, nous le savons, et tu sais que nous avons besoin de toi ! Néanmoins tes pulsions nous obligent à intervenir et conjuguer nos efforts pour les canaliser, pour t’empêcher de faire des bêtises, voire des folies. »

Les membres bras et jambes donnent enfin leur avis avec quelque timidité : 

« Sans nous, il n’y a plus de mouvements, plus de déplacements physiques. Rendez-vous compte, ce que vous seriez sans nous dans un corps-tronc ? Autant mourir tout de suite. Vraiment, nous sommes les essentiels. »

Nombril : « Il est vrai qu’on ne servirait pas à grand-chose sans vous. Pourtant, vous n’avez aucune autonomie, même pas dans les équilibres réflexes. Vous êtes fondamentalement fragiles. »

Prenant un peu de recul, le nombril observa qu’il était bien placé pour juger du fonctionnement de la personne humaine.

Amis qui me lisez, si le nombril est respectable, ce n’est pourtant pas une raison de se focaliser sur lui. Vous n’auriez plus de visibilité pour piloter heureusement votre vie, laquelle n’existe pas sans les autres !

Cela étant, il est utile quand il le faut, de savoir replacer la conscience de soi dans son ventre. 

Cette façon de se reprendre en main est efficace pour rassembler sur le champ ses bonnes ressources d’énergie, de lucidité, de courage, de confiance et d’équilibre.

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